Mon travail est comme un virus que j’inocule pour générer des anticorps. (Joan Fontcuberta)
À partir de zones blanches, de squats, ou encore dans des déchetteries publiques, j’ai réalisé Way Out avec la nécessité de provoquer un télescopage critique entre, d’une part, la culture de consommation de notre quotidien qui entraîne l’abandon, la dégradation, la destruction de l’environnement, et d’autre part, la culture humaniste qui façonne les sociétés à travers la présence d’œuvres de l’esprit, philosophiques ou littéraires, dans ces mêmes lieux.
John Brunner – Le Troupeau aveugle
Stanley Elkin – Au commencement était la fin
Aldous Huxley – Le Meilleur des mondes
Christopher Priest – L’Archipel du rêve
William Mooris – Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre
Jacques Ellul – Pour qui, pour quoi travaillons-nous ?
Joseph Conrad – Au coeur des ténèbres
Karl R. Popper – Des sources de la connaissance et de l’ignorance
Gilles Châtelet – Vivre et penser comme des porcs
Franz Kafka – La Métamorphose
Christopher Priest – La Fontaine pétrifiante
Philippe Curval – Habite-t-on réellement quelque part ?
Knut Hamsun – La Faim
Pierre Legendre – La Fabrique de l’homme occidental
W. G. Sebald – De la destruction
Georges Perec – Les Choses
Henry Miller – Le Cauchemar climatisé
Peter Sloderdijk – Règles pour le parc humain
Jean Baudrillard – La Société de consommation
P. Virilio, G. Perec, J. Duvignaud, J-M Palmier – Le Pourrisement des sociétés